Le vocabulaire difficile est traduit en anglais sous chaque paragraphe.
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un cyclone: a hurricane
frapper: hit
une équipe de secours: a team of aid workers
en raison de: because of
souffler: blow
une habitation: a dwelling
endommagé: damaged
un besoin: a need
un abri: a shelter
potable: drinkable
soutenir: support
caritatif: charitable
oeuvrer: to work
quelques habitations de la capitale, Port Vila, applaties par la tempête photo de Tom Perry pour Care Australis, sur le site de la BBC |
Voici une courte vidéo de la chaîne télé France 24 qui montre les ravages de la tempête Pam. Le journaliste parle lentement et clairement. Je crois que vous le comprendrez assez bien.
Voulez-vous en savoir un peu plus sur le Vanuatu? Si oui, continuez à lire!
Le Vanuatu est un archipel d'îles volcaniques situé à environ 1800km des côtes australiennes et habité par environ 240 000 personnes, en majorité des Mélanésiens et Polynésiens... On appelle les habitants du pays des Ni-Vanuatu. Leur apparence physique ressemble à celle des autochtones australiens et leur langue se rapproche, elle, de la langue des Polynésiens et des Indonésiens.
subir: to withstand
un séisme: an earthquake
un autochtone: a native, an aborigine
se rapprocher: to get close to, to be related to
fillette ni-vanuatu source de l'image: greenetvert.fr |
Les premiers européens à visiter ces îles sont le Portugais Fernandes de Queiros, le Français Bougainville et l'Anglais Cook. Au XIXe siècle, des colons anglais et français s'installent pour convertir la population au christianisme et exploiter le bois de santal. Aujourd'hui, la majorité des habitants vit de façon traditionnelle (élevage familial de porcs, pêche locale et culture de fruits et légumes à petite échelle, dont le taro) et n'a pas accès à l'économie monétaire. Dans les 2 villes de l'archipel, on vit aussi du tourisme, des services financiers (car la république est un paradis fiscal) et de l'exportation du kava.
exploiter: to tap the ressources
le bois de santal: sandalwood
subsister: to survive, to eke out a living
un paradis fiscal: a tax haven
le kava: a plant [piper methysticum] whose root is used to make a sedative drink
le taro, base de l'alimentation locale au Vanuatu source: radioaustralia.net.au |
Port-Vila est la capitale. Les habitants autochtones parlent 108 langues locales, et il y a 3 langues officielles: les langues coloniales (le français et l'anglais) et le bichelamar, un pidgin qui est devenu une langue vernaculaire commune à presque toute la population. Au point de vue culturel, notons que les "dessins sur sable" de Vanuatu figurent au Patrimoine immatériel de l'Unesco: vidéo de l'Unesco ici!
conjointement: jointly
baptiser: to christen, to name
le bichelamar: the Bislama language
le pidgin: une sorte de créole à base anglaise
un dessin: a drawing
figurer: to be inscribed
le Patrimoine immatériel de l'Unesco: Unesco's Intangible Heritage of Humanity
Et pour les amateurs de sensations fortes, voulez-vous voir pratiquer l'ancêtre du saut à l'élastique moderne, une ancienne tradition vanuataise? Si oui, regardez cette vidéo du National Geographic!
Tapez "Vanuatu" dans la barre de recherche Google puis sélectionnez la catégorie "images" pour voir des photos magnifiques de ces îles paradisiaques (plages, population locale, hôtels de luxe, danses et costumes traditionnels, aliments, faune aquatique et cochons domestiques)... Voici une courte vidéo en français pour visiter le Vanuatu et en apprendre un peu plus sur le paradis fiscal qui existe parallèlement à l'économie coutumière de la majorité des habitants.
un amateur: a fan, a lover of
une sensation forte: a thrill
le saut à l'élastique: bungee jumping
taper: to type
un cochon: a pig
un cochon domestique: a domesticated pig, a pet pig
l'économie coutumière: the traditional, non-monetary based economy
Maintenant que vous êtes au courant de la situation désastreuse au Vanuatu, tentez de lire un article du Monde, non simplifié, sur les événements catastrophiques du week-end. Bonne chance!
Les autorités du Vanuatu ont décrété l'état d'urgence dimanche 15 mars, un peu plus de vingt-quatre heures après le passage dévastateur du cyclone Pam, de catégorie 5 (le niveau maximal), vendredi. Le président de cet archipel du Pacifique Sud avait lancé un appel à l'aide internationale samedi, auquel a répondu François Hollande, exprimant son « plein soutien » à la population et promettant une assistance française.
Le gouvernement, qui n'a pour l'heure fait aucun bilan, a confirmé la mort de six personnes à Port-Vila, la capitale, où 90 % des habitations ont été détruites selon l'organisation non gouvernementale Oxfam. Les Nations unies, qui envisagent de déployer des secours dimanche si les conditions le permettent, redoutent un nombre important de victimes.
L'archipel compte quelque 260 000 habitants répartis sur 83 îles, dont certaines sont très isolées et dotées de peu d'infrastructures. L'aéroport de Port-Vila est fermé aux vols commerciaux, l'hôpital a été endommagé, l'eau et l'électricité fonctionnent par intermittence et le téléphone ne marche que par endroits.
Un avion militaire chargé de matériel de secours a décollé dimanche en début d'après-midi de Nouméa (ville portuaire de Nouvelle-Calédonie à environ 540 kilomètres de Port-Vila) après une réunion de coordination organisée avec les forces armées en Nouvelle-Calédonie, la Croix-Rouge ainsi que les consulats d'Australie et de Nouvelle-Zélande. La France et ces deux grands pays de la régions Pacifique sont liés au travers des accords Franz (France-Australie-Nouvelle-Zélande), pour coordonner leurs moyens d'assistance, en cas de catastrophe naturelle dans la région.
« L'avion militaire de type CASA contient notamment un groupe élecrogène, des rations de vivres, un transmetteur, un véhicule, un officier du génie militaire, un membre de la sécurité civile de Nouvelle-Calédonie et un membre de la Croix-Rouge », a déclaré à la presse Paul-Marie Claudon, directeur de cabinet du haut-commisaire de la République.
Il a précisé que la priorité était « de dresser un état des lieux » des dommages et d'avoir « une vision plus précise des besoins locaux », alors que l'évaluation complète des dégâts risque de prendre plusieurs jours. [...]
« Quinze ou trente minutes de terreur absolue ! » C'est ainsi qu'Alice Clements, porte-parole de l'Unicef, a décrit le passage de Pam vendredi. Selon un communiqué de l'Unicef, le cyclone pourrait être « l'un des pires de l'histoire du Pacifique ».
Selon Sune Gudnitz, responsable régional du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, Pam est d'une puissance comparable à celle d'Haiyan, typhon ayant dévasté les Philippines en 2013. « Vanuatu est très vulnérable en raison de sa situation au milieu de l'océan », explique-t-il. La plupart des bâtiments ne sont pas conçus pour résister à une pareille tempête, et de nombreuses maisons ont vu leur toit arraché.
Souhaitons que le beau temps revienne bientôt à Vanuatu et que le pays se remette vite de cette terrible épreuve. source: the-works.net/ |